Poesie di Stefano Cosulich
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Amor di vino
Tenerezza
I
Anche questa volta la nostra bella città è stata colpito dal
flagello dell’acqua e del fango, molti |
Pulsazione Aritmiche Urlano Raucamente Assordando
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Il n'aurait fallu
sarebbe bastato - traduzione S.Cosulich
(musicata ed interpretata in originale da Leo Ferré)
Il
n'aurait fallu Qu'un moment de plus Pour que la mort vienne Mais une main nue Alors est venue Qui a pris la mienne Qui donc a rendu Leurs couleurs perdues Aux jours aux semaines Sa réalité A l'immense été Des choses humaines Moi qui frémissais Toujours je ne sais De quelle colère Deux bras ont suffi Pour faire à ma vie Un grand collier d'air Rien qu'un mouvement Ce geste en dormant Léger qui me frôle Un souffle posé Moins une rosée Contre mon épaule Un front qui s'appuie A moi dans la nuit Deux grands yeux ouverts Et tout m'a semblé Comme un champ de blé Dans cet univers Un tendre jardin Dans l'herbe où soudain La verveine pousse Et mon coeur défunt Renaît au parfum Qui fait l'ombre douce Il n'aurait fallu Qu'un moment de plus Pour que la mort vienne Mais une main nue alors est venue qui a pris la mienne Louis Aragon |
Sarebbe bastato un istante ancora perché la morte arrivasse ma una nuda mano allora è venuta ed ha preso la mia Chi ha restituito i colori perduti ai giorni alle settimane chi ha restituito la realtà all'immensa estate delle vicissitudini umane Io che fremevo e ancora non so di quale collera due braccia sono bastate per dare alla mia vita una grande collana d'aria Solo un movimento questo gesto dormendo leggero che mi sfiora un alito posato solo una rugiada contro la mia spalla Una fronte che si appoggia a me nella notte Due grandi occhi aperti e tutto mi è sembrato come un campo di grano in questo universo Un tenero giardino nell'erba dove d'improvviso la verbena spunta e il mio cuore defunto rinasce al profumo che fa soffice l'ombra Sarebbe bastato un istante ancora perché la morte arrivasse ma una nuda mano allora è venuta ed ha preso la mia Trad: Stefano Cosulich |
Je chante pour passer
le temps
Io canto per passare il tempo
(musicata ed interpretata in originale da Leo Ferré - traduzione
Cosulich)
Je chante pour passer le temps Petit qu'il me reste de vivre Comme on dessine sur le givre Comme on se fait le coeur content A lancer cailloux sur l'étang Je chante pour passer le temps J'ai vécu le jour des merveilles Vous et moi souvenez-vous-en Et j'ai franchi le mur des ans Des miracles plein les oreilles Notre univers n'est plus pareil J'ai vécu le jour des merveilles Allons que ces doigts se dénouent Comme le front d'avec la gloire Nos yeux furent premiers à voir Les nuages plus bas que nous Et l'alouette à nos genoux Allons que ces doigts se dénouent Nous avons fait des clairs de lune Pour nos palais et nos statues Qu'importe à présent qu'on nous tue Les nuits tomberont une à une La Chine s'est mise en Commune Nous avons fait des clairs de lune Et j'en dirais et j'en dirais Tant fut cette vie aventure Où l'homme a pris grandeur nature Sa voix par-dessus les forêts Les monts les mers et les secrets Et j'en dirais et j'en dirais Oui pour passer le temps je chante Au violon s'use l'archet La pierre au jeu des ricochets Et que mon amour est touchante Près de moi dans l'ombre penchante Oui pour passer le temps je chante Je chante pour passer le temps Oui pour passer le temps je chante Louis Aragon |
Io canto per passare il tempo
Ho vissuto il giorno delle meraviglie
Andiamo che queste dita si spoglino
Noi abbiamo fatto dei chiari di luna
E ne avrei di cose da dire
Si per passare il tempo io canto
Io canto per passare il tempo |
L'Étrangère
La Straniera (musicata ed interpretata in originale da Leo Ferré - traduz. italiana Cosulich) Il existe près des écluses un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s'use a démêler le tien du mien En bandes on s'y rend en voiture ordinairement au mois d'août Ils disent la bonne aventure pour des piments et du vin doux Esiste vicino alle chiuse un malfamato quartiere di vagabondi Dove la bella gioventù si intrattiene a distinguere il tuo dal mio In banda ci si reca in macchina di solito nel mese d'agosto Dicono la bella avventura per i sapori e del buon vino On passe la nuit claire à boire on danse en frappant dans ses mains On n'a pas le temps de le croire il fait grand jour et c'est demain On revient d'une seule traite gai sans un sou vaguement gris Avec des fleurs plein les charrettes son destin dans la paume écrit Si passa la notte chiara a bere si danza battendo le mani Non si ha il tempo di accorgersene e si fa giorno ed é domani Si ritorna da un solo tragitto felici senza un soldo vagamente grigi Con le corde vocali piene di fiori e il proprio destino scritto sul palmo J'ai pris la main d'une éphémère qui m'a suivi dans ma maison Elle avait les yeux d'outremer elle en montrait la déraison Elle avait la marche légère et de longues jambes de faon J'aimais déjà les étrangères quand j'étais un petit enfant Ho preso la mano di una efemera che mi ha seguito dentro casa Aveva gli occhi d'oltremare e ne mostrava la follia Aveva il passo leggero e delle lunghe gambe di fauno amavo già le straniere quando ero un bambino Celle-ci parla vite vitre de l'odeur des magnolias Sa robe tomba tout de suite quand ma hâte la délia En ce temps-là j'étais crédule un mot m'était promission Et je prenais les campanules pour les fleurs de la passion Questa parlò velocemente specchiandosi nell'odore delle magnolie Il suo vestito cadde subito quando la mia fretta lo slacciò In quel tempo ero credulone prendevo ogni parola per una promessa E scambiavo le campanule per i fiori della passione A chaque fois tout recommence toute musique me séduit Et la plus banale romance m'est l'éternelle poésie Nous avions joué de notre âme un long jour une courte nuit Puis au matin bonsoir madame l'amour s'achève avec la pluie Ogni volta tutto ricomincia ogni musica mi seduce E la più banale romanza è per me eterna poesia Le nostre anime hanno suonato all'unisono un lungo giorno una corta notte Poi al mattino buonasera signora l'amore finisce con la pioggia Louis Aragon Trad: Stefano Cosulich |
Blues
(musicata ed interpretata in originale da Leo Ferré - traduzione Cosulich)
On veille on pense à tout à rien On écrit des vers de la prose On doit trafiquer quelque chose En attendant le jour qui vient La brume quand point le matin Retire aux vitres son haleine Il en fut ainsi quand Verlaine Ici doucement s'est éteint Plusieurs sont morts plusieurs vivants On n'a pas tous les mêmes cartes Avant l'autre il faut que je parte Eux sortis je restais rêvant Tout le monde n'est pas Cézanne Nous nous contenterons de peu L'on pleure et l'on rit comme on peut Dans cet univers de tisanes Jeune homme qu'est-ce que tu crains Tu vieilliras vaille que vaille Disait l'ombre sur la muraille Peinte par un Breughel forain On veille on pense à tout à rien On écrit des vers de la prose On doit trafiquer quelque chose En attendant le jour qui vient Louis Aragon |
Si veglia si pensa a tutto a niente si scrivono dei versi della prosa dobbiamo impegnarci a qualcosa aspettando il giorno che viene La foschia quando spunta il mattino ritira ai vetri il suo fiato e fu così quando Verlaine Qui dolcemente si spense Molti sono morti molti sono vivi non abbiamo tutti le stesse carte bisogna che io parta prima dell'altro e una volta usciti io restai sognante Non sono tutti come Cezanne noi ci accontenteremo di poco si piange e si ride come si può in questo universo di tisane Giovanotto di cos'hai paura tu invecchierai diceva l'ombra sopra la muraglia dipinta da un Breughel forestiero Si veglia si pensa a tutto a niente si scrivono dei versi della prosa dobbiamo impegnarci a qualcosa aspettando il giorno che viene Trad: Stefano Cosulich |
Je t'aime tant Io t'amo tanto
(musicata ed interpretata in originale da Leo Ferré -
traduzione S. Cosulich)
Mon sombre amour d'orange amère Ma chanson d'écluse et de vent Mon quartier d'ombre où vient rêvant Mourir la mer Mon beau mois d'août dont le ciel pleut Des étoiles sur les monts calmes Ma songerie aux murs de palme Où l'air est bleu Mes bras d'or mes faibles merveilles Renaissent ma soif et ma faim Collier collier des soirs sans fin Où le coeur veille Est-ce que qu'on sait ce que se passe C'est peut-être bien ce tantôt Que l'on jettera le manteau Dessus ma face Coupez ma gorge et les pivoines Vite apportez mon vin mon sang Pour lui plaire comme en passant Font les avoines Il me reste si peu de temps Pour aller au bout de moi-même Et pour crier Dieu que je t'aime Je t'aime tant, je t'aime tant Louis Aragon |
Mio oscuro amore d'arancia amara |
La rose et le réséda (
Louis Aragon ) (non interpretata musicalmente - traduz.
S. Cosulich)
Elsa
Bandiera Rossa
Quando cala la sera Genova è...
Perché poesia?
Conforto
Il cercatore Il curriculum ... ed una ricetta
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